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Sommet exécutif sur la carboneutralité : Ce que nous avons entendu

Sommet exécutif sur la carboneutralité : Ce que nous avons entendu

Nous avons donné le coup d’envoi du troisième événement de notre Série de sommets exécutifs de 2023 le mardi 28 mars avec...

4 avril 2023

Nous avons donné le coup d’envoi du troisième événement de notre Série de sommets exécutifs de 2023 le mardi 28 mars avec une discussion approfondie sur la voie du Canada vers la carboneutralité au Rideau Club à Ottawa.

Avant le sommet de l’après-midi, notre Conseil pour la carboneutralité s’est réuni en matinée. Le Conseil se réunit tous les mois pour soutenir la recherche et la représentation des intérêts dans le but de faire progresser le Canada sur la voie vers la carboneutralité tout en veillant à ce que des mesures soient prises pour gérer les coûts cumulatifs et les impacts réglementaires sur la compétitivité.

Le Conseil pour la carboneutralité se donne pour mission de faire progresser le rôle de chef de file des entreprises en matière de changement climatique et vise à informer la politique gouvernementale par le biais de nombreux canaux, notamment par l’intermédiaire du Groupe consultatif pour la carboneutralité du gouvernement fédéral.

En après-midi, les participants ont examiné le Plan de réduction des émissions pour 2030 du Canada, un an après sa publication, et ont présenté des perspectives sectorielles sur le parcours du Canada vers la carboneutralité.

Lisez ce qui suit pour connaître les principales conclusions du sommet!

L’infrastructure est le moteur de notre économie et du type de société que nous sommes. C’est important. 

Ehren Cory, chef de la direction, Banque de l’infrastructure du Canada
 

Conférencier d’honneur : Ehren Cory, chef de la direction, Banque de l’infrastructure du Canada

Principaux points à retenir :

  • Les infrastructures sont essentielles pour atteindre nos objectifs en matière de changement climatique. Ce sont elles qui façonnent nos économies et nos sociétés.
  • Notre pays repose sur l’infrastructure. Par exemple, l’infrastructure numérique.
  • Notre déficit est un problème dont la gravité est multipliée lorsque nous essayons de faire la transition vers la carboneutralité.
  • Nous devons construire des installations d’énergie propre et de nouveaux réseaux de transmission, mais nous sommes confrontés à un double défi : faire face aux retards accumulés, agir de manière écologique, tout en construisant toutes les nouvelles infrastructures nécessaires. 
  • Ehren Cory a expliqué qu’il attribuait au Canada une note de passage, mais loin d’un dix sur dix en ce qui concerne le sérieux avec lequel le pays met en œuvre des plans pour atteindre ses objectifs en matière d’infrastructures. Selon lui, nous avons la capacité d’atteindre nos objectifs rapidement, mais nous devons surmonter des obstacles comme le manque de financement.
  • Le Canada a la chance de disposer d’innombrables ressources naturelles, de minéraux critiques dans son sol et d’une main-d’œuvre qualifiée qui peut faire partie de ces chaînes d’approvisionnement essentielles dans le monde entier. Il existe une multitude de possibilités pour le Canada de se positionner en tant que leader dans ces domaines.
  • Bien qu’il y ait de bonnes raisons à cela, le Canada a parfois du mal à gérer les niveaux de gouvernement et les processus d’approbation. Il y a souvent un scénario de la poule et de l’œuf avec le gouvernement.
  • L’objectif de la BIC est de combler le déficit d’infrastructure et, pour ce faire, nous devons accroître la collaboration. C’est la seule façon d’arriver à nos fins.
  • Ehren Cory a expliqué qu’en ce qui concerne le budget fédéral qui sera publié plus tard dans la journée, il est impatient de voir comment le gouvernement réfléchit stratégiquement à l’utilisation de tous les outils dont nous disposons, comme les programmes de crédit d’impôt, pour parvenir à un avenir carboneutre. Selon lui, le budget est un outil important, mais nous devons trouver le moyen de faire converger un plus grand nombre de ces éléments pour qu’ils se traduisent par des résultats plus rapides.
Ehren Cory, PDG, Banque canadienne de l’infrastructure (à gauche)
Heather Chalmers, présidente et chef de la direction, GE Canada (à droite)

Modérateur :

Sam Boutziouvis, vice-président, Relations gouvernementales et institutions multilatérales, Groupe SNC-Lavalin inc.

Participants :

Robert Cumming, vice-président, Développement durable et affaires publiques, Lafarge Canada

Rebecca Francolini, stratège environnementale principale, Mackenzie Investments

Shelley Gilberg, Leader, Marchés ESG et leader, Plateformes canadiennes, PwC Canada

Étienne Rainville, directeur des relations avec le gouvernement fédéral, Clean Prosperity

Principaux points à retenir :

  • Le groupe d’experts a d’abord été interrogé sur l’état d’avancement du plan de réduction des émissions pour 2030 du Canada, un an après son lancement.
    • Les participants ont convenu que le Canada s’était fixé des objectifs ambitieux pour 2030.
    • Certains ont souligné que le Canada n’est pas du tout sur la bonne voie pour atteindre ses objectifs pour 2030. Ils ont souligné que nous avons accaparé beaucoup de capital et que notre point de départ n’est pas le même que celui d’autres pays.
    • D’autres panélistes ont expliqué que le PRE et l’objectif pour 2030 étaient comparables à un examen de mi-parcours. Il n’est pas nécessaire de le réussir, il suffit de faire des efforts et de se tourner vers le prochain objectif, qui sera 2050.
  • Le Canada doit se pencher sur les mesures d’incitation dans le domaine du pétrole et du gaz. Nous voulons alimenter la croissance économique au Canada.
  • Les panélistes ont fait remarquer que la loi américaine sur la réduction de l’inflation (IRA) a des conséquences inattendues sur le Canada.
  • Rebecca Francolini a souligné la nécessité d’une approche « made in Canada », dont la divulgation et la transparence constituent un élément important.
  • Le financement et les ressources humaines sont la clé de la réussite de la transition des compétences nécessaires pour atteindre l’objectif de la carboneutralité. Alors que de plus en plus d’emplois s’ouvrent au secteur des énergies propres, nous devons également nous pencher sur les risques encourus, ce qui est une grande lacune observée dans les politiques. Nous devons réfléchir aux personnes les plus vulnérables au cours de cette transition.
  • Comme il s’agit d’un dossier complexe, nous devons tenir compte de l’infrastructure. Il semble que tout le monde travaille actuellement sur les réductions d’émissions, mais sans penser à l’avenir des travailleurs pendant la transition.
  • Pour remédier à cette situation, il est essentiel d’augmenter le nombre de personnes dans des métiers qualifiés. Les emplois liés aux sables bitumineux n’étant pas près de disparaître, nous devons supprimer certains obstacles et donner la priorité à l’immigration.
  • À l’échelle planétaire, le Canada est l’un des plus grands émetteurs de gaz à effet de serre. Sachant cela, le Canada joue un rôle important en aidant à soutenir les transitions internationales vers les énergies propres. Nous jouons un rôle qui n’est pas seulement le nôtre.
(De gauche à droite)
Sam Boutziouvis, SNC-Lavalin Group Inc.
Shelley Gilberg, PwC Canada
Robert Cumming, Lafarge Canada
Rebecca Francolini, Mackenzie Investments
Etienne Rainville, Clean Prosperity

Merci aux commanditaires et participants de notre sommet sur la carboneutralité.

Pensez à consulter le calendrier des prochains événements de notre série de #Sommetsexécutifs.

Pour en savoir plus sur le travail de représentation qu’effectue notre Conseil pour la carboneutralité pour faire progresser le Canada vers la carboneutralité, cliquez ici.

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